En mars dernier, peu avant le confinement, je me suis enfin débarrassée de mon brun morose pour redevenir rousse, qui est, comme vous le savez peut-être, non pas ma couleur d’origine, mais celle de cœur, et ce depuis presque toujours.
Certes, ce n’est qu’une couleur de cheveux et par conséquent certains me trouveront futile, mais si l’art, le cinéma, et même l’histoire ont pu prouver quelque chose, c’est bien de montrer que le cheveu est un symbole surpuissant qui ne doit rien au hasard. C’est d’ailleurs à cause d’une toile que j’en suis arrivée là, la Beata Béatrix de Rossetti, présentée à Milan au cours d’une exposition qui n’avait pour seul intérêt que de proposer un accrochage objectif -et plus « visible » dirais-je- des œuvres pre-raphaelites de la Tate Britain, tristement empilées les unes au dessus des autres en temps normal. Beata Béatrix, c’est en quelque sorte mon tableau fétiche. Je connais par cœur l’histoire de son héroïne, la tragique Elizabeth Siddal, une rousse, évidemment. Seulement, quand je suis sortie de l’exposition, j’en avais presque la nausée. Ras-le-bol des rousses et des morphinees, de cet imaginaire de muses sacrifiées. Vite, vite il me fallut un antidote et ce fut une boîte de coloration noir corbeau, qui me plut à peu près deux jours et demi, parce qu’il est vain d’essayer d’être ce que l’on est pas.
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Étrange hasard du destin, cette coloration ratée aura marquée mon entrée dans une période qu’il serait judicieux de qualifier -comme mes cheveux !- de sombre.On en réchappe toujours heureusement, sans trop de casse, pas comme les cheveux en revanche, car comme le dit la chanson, quand noir c’est noir, et il est difficile d’en revenir à moins de se bousiller intégralement la chevelure. Je me suis donc -il le fallait bien, hélas- résignée, en attendant que vienne le printemps et avec lui le soleil qui, sous exposition naturelle et prolongée, allait savoir révéler des éclairs roux dans mon noir qui n’en était même plus un, d’ailleurs (et si ce n’est pas radical, à quoi bon ?). Puis, ayant assez de patienter, je sollicita un coiffeur un peu au hasard qui me dit « c’est trop périlleux jeune fille, je n’en prendrai pas la responsabilité ». Raté, donc. Heureusement, quelques jours plus tard je reçu un message de Mégane du salon Chromatic by Mc, que je connaissais bien puisqu’elle qui m’avait fait une coloration exquise (on peut la voir ici) quatre ans auparavant dans un salon Aveda, dans lequel elle me disait qu’elle venait d’ouvrir son propre salon. Sauvée, que j’étais, sauvée !
Voilà comment je me suis retrouvée là, chez Chromatic by Mc.
Voilà pour le « Avant », qui est en fait une sorte de semi après, puisqu’il date de mon premier passage au salon où, en plus du test sur une mèche pour savoir si le roux était possible -spoiler alert: il l’était-, j’ai eu droit à un soin pas piqué des hannetons.
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Le Salon
Quelques mots d’abord sur le salon en question. Ce boudoir, où des vitraux acidulés côtoient des poutres apparentes datant du 15eme siècle, est niché dans une cour pavée situé au 32 rue d’Aboukir à Paris.
Il a été ouvert il y en février 2020 par Megane Saliou, experte en coloration en formatrice pour Aveda, il vient actuellement de réouvrir ses portes après le confinement.
Ici, donc, on utilise que des produits Aveda, une marque connue pour ses ingrédients d’origine naturelle (certains à plus de 90%) et son engagement eco-responsable. Comme ces huiles, par exemple, que j’utilise régulièrement chez moi pour faire de la méditation (oui, ça m’arrive) et qui servent ici à masser le cuir chevelu, un rituel inaugural qui vous est offert dans ce salon. Oh, et il y a aussi des sièges massants, je dis ça juste en passant ;)
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La coloration
Comme je vous le disait en début d’article, j’ai rencontré Megane quatre années auparavant, dans le salon Aveda où elle travaillait, et où elle m’avait réalisé une coloration qui reste à ce jour ma préférée, et qui consistait en réalité en un nettoyage expert, dont le rendu fut si joli qu’on le laissa tel quel. Elle m’avait également prodigué de nombreux conseils que j’utilise encore à ce jour, comment se débarrasser d’un épi de frange, par exemple.
Essai de nettoyage sur une mèche test lors de mon premier passage au salon, après quoi mes cheveux ont eu droit à un soin réparateur Aveda, à la protéine de Quinoa, suivi par une pose du masque Damage Remedy -que je connais bien- et d’un superbe brushing réalisé par Laura. La couleur étant exactement ce que je souhaitais, on a décidé de partir sur un nettoyage complet et de ne pas colorer la chevelure après. C’est exactement pour cela que j’étais heureuse de retrouver Mégane, son expertise est inégalable. Et dire que pour le même prix (75 euros), je m’étais faite faire un coloration ratée chez mon coiffeur de quartier, qui n’avait strictement rien changé à mon brun, si ce n’est me retrouver avec un halo orange au niveau de mes racines…
C’est parti, dernière minute de ma vie en brune, minute qui ne saurait trop tarder à passer d’ailleurs. Première étape, donc : nettoyage intégral de ladite chevelure. L’avantage des produits Aveda, c’est qu’ils n’agressent pas le cheveu, un facteur indispensable pour la mienne, qui est très fragilisée.
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Nettoyage en deux temps, d’abord la longueur, puis les racines. Cela dure une heure environ, en comptant le temps de pose, mais comme je vous le disais les sièges du bac sont massants, alors…
Dès le séchage, après nettoyage, le résultat est là. C’est impressionnant, émouvant, presque enivrant même, tant j’ai l’impression de me retrouver, d’être lionne. Je suis bluffée, et infiniment reconnaissante. On m’avait dit « c’est impossible, tu vas te détruire les cheveux », et pourtant le résultat est là, et parfait qui plus est, grâce à Megane ma bonne fée.
Et voilà !
Inutile de vous préciser -mais si, enfin, c’est le but de l’article !- combien j’étais heureuse de ce résultat, c’est le roux parfait, et il l’est toujours deux mois après d’ailleurs. L’effet sur ma confiance en moi a été immédiat, et je dois dire que vraiment, à l’instar de ma couleur, j’ai trouvé ma coloriste de cœur et n’en bougerais jamais plus !
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PS : bonus trois mois après, quand j’y suis retournée pour mes racines.
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32 rue d’Aboukir
Tel : 06 48 58 86 65
Et sur Instagram
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From Paris with Love,
Louise
Ah enfin! Vous savez que je préfère le roux! Et même si tout vous va à merveille, je vous préfère en rousse!
Signé: la rousse :) :)
Bonjour Pandora
Une éternité que je n’ai pas commenté ici. J’avoue la couleur sombre ne te correspond pas à mon avis. Cela fait sans doute trop longtemps que je te suis. Et du coup ta coloration rousse est devenue pour moi ta signature. Donc mise Pandora avec une autre couleur de cheveux je n’arrivais même pas à l’imaginer malgré les photos bien contente que tu sois revenu à ta couleur de cœur moi j’ai fait à peu près pareil il y a quelques mois je suis revenu sur Des nuances de roux Qui me permettent de m’épanouir. Je comprends totalement ton choix.
Merci
Bonjour Louise !
Je suis depuis très longtemps fascinée par le roux, les rousses
Peut être pour la couleur à laquelle elle renvoie : le orange. Peut être aussi pour le côté fatal ;) Je crois aussi que c’est TA couleur C’est rayonnant. Dommage que je sois loin de Paris
Hi Louise and greetings from London,
It was lovely to see your post about your hair. You look stunning as always.
Things have been quieter than usual on your blog. I sincerely hope you’ve been all right, and haven’t been affected personally by the pandemic.
It’s always delightful to visit your blog. I appreciate the beauty of your pictures and posts, and the care and attention to detail that goes into them. It’s always very inspiring to see.
Lots of love Saba xx