Henri Gervex, Rolla.
Courtisanes, Cocottes, Demi-Mondaines, Lionnes, membres de la Garde ou de la Haute-Bicherie, Grandes Horizontales, Demi-castors…les mots ne manquent pas pour qualifier ces flamboyantes aventurières de la chambre à coucher, véritables stars nationales, du Second Empire à la Belle Epoque. Célèbres pour leurs frasques rocambolesques, les « reines de Paris » incarnent pour l’éternité les vestiges d’une époque de jouissance effrénée, idoles atemporelles d’un ultime sursaut de plaisir avant les désastres de la Grande Guerre. Toutes ou presque issues de milieux populaires, lancées dans la conquête de Paris avec comme arme la puissance de leur sexe, cette « bête d’or » à valeur de tiroir-caisse. Pour commencer cet article, revenons d’abord sur les plus intrépides de ces scandaleuses hétaïres, dont les mœurs délurées ont émaillé les échos mondains de leur temps : Caroline Otero, la bouillante danseuse espagnole, dont la fière poitrine croule sous les rangs de perles exhibés comme autant de tributs victorieux. L’élégante Liane de Pougy, à la silhouette de « long lys blessé », Aspasie 1900 inséparable de son complice littéraire Jean Lorrain, avec lequel elle organisera un grand mariage « publicitaire ». Valtesse de la Bigne, qui initie Liane de Pougy aux mystères de la haute-bicherie et du saphisme, et dont le penchant pour les artistes lui fait hériter du surnom de « l’union des peintres ». Le mystère Cléo de Mérode, vraie ou fausse ingénue immaculée, avec ou sans oreilles (appelée »ventre affamé » à cause de sa coiffure lui couvrant les oreilles, car « ventre affamé..n’a pas d’oreilles ».). Émilienne d’Alençon, surnommée « l’intrépide vide-bouteilles », se révélant plus attirée par ses consœurs dans le secret du boudoir, une inclinaison qui lui vaut de conquérir Liane de Pougy, Renée Vivien ou la Goulue. La mangeuse d’or Blanche de la Païva, muée par un furieux appétit de l’argent, les perfides Goncourt en feront un monstre froid aveuglé par l’ambition.
Alexandre Jacques Chantron, Danaé.
« La femme fut un luxe public, comme les meutes, les chevaux et les équipages. ». Signe extérieur de richesse, l’entretien d’une demi-mondaine relève du même prestige que la possession d’un hôtel particulier ou d’un bel attelage, cet objet de compétition étant « coté dans le beau monde comme des valeurs à la Bourse« . Il s’agit d’une étape essentielle de la réussite sociale comme financière, ainsi la « possession » temporaire de Nana représente une forme de consécration pour La Faloise, qui « postulait depuis longtemps l’honneur d’être ruiné par elle, afin d’être parfaitement chic ». A l’inverse de la femme comme-il-faut, quasiment interdite de sexualité, la courtisane exhibe sa liberté de mœurs. Loin de stigmatiser sa vertu, c’est par cette accumulation d’amants qu’elle fait grimper sa cote, comme en témoigne avec élégance Arsène Houssaye : « la femme galante est un billet de circulation qui prend d’autant plus de valeur qu’on y lit plus de signatures ». Privilège onéreux réservé aux classes aisées, la courtisane permettait d’afficher « qu’on était au-dessus de ses affaires »(Zola). L’offre s’adapte à la demande, et à toute classe de la société correspond une branche de la prostitution : filles de trottoir et filles en carte, lorettes, grisettes, cocodettes, filles de bordel, cocottes, demi-mondaines…
Charles Hermans, L’aube (détail).
Paroxysme de l’amour vénal, la demi-mondaine cultive son corps comme un capital, et se place à la tête d’une entreprise où tout est à vendre : « tout le monde vend quelque chose, moi je vends mon cul… » déclare Liane de Pougy6. Mais, si l’homme achète, s’il « veut bien engloutir sa fortune entre les cuisse neigeuses de la femme, (…) il désire que cela se voie, que cela se sache »(Laure Adler) , aussi doit-elle se complaire dans un tapage permanent, en n’oubliant pas de crier sur les toits ses tarifs exorbitants, qui seront par la suite relayés dans la presse. Dans La Curée, c’est pour favoriser une grosse affaire qu’Aristide Saccard s’offre l’entretien de la bruyante demi-mondaine Laure d’Antigny. En réalité, la liaison est feinte, mais le bénéfice leur est mutuel : il exhibe son aisance financière, elle fait grimper sa cote dans le demi-monde. Un bon coup de pub en somme. Les tarifs des hétaïres de « la Garde » sont impressionnants : Valtesse de La Bigne est surnommée « la cocotte à la mode à 300 000 francs » (Yolaine de la bigne), La Païva cède à un amant sous la promesse de 10 000 francs, et brûle un à un les billets en promettant son corps tant que dure le feu, tandis que la Belle Otero négocie une nuit 20 000 franc-or au roi des Belges. On chuchote que pour un quart d’heure en sa compagnie, il faut débourser 25 000 francs(laure Adler). Quand à Liane de Pougy, elle réclame 80 000 francs à Henri Meilhac pour la simple contemplation de son corps dénudé. Modernes Danaé, les « grandes horizontales » engloutissent les fortunes dans leurs cuisses charnues, se jetant dans une frénésie d’achats et de dépenses ostentatoires. Cora Pearl assortit ses chiens à ses toilettes et prend des bains de champagne, la Païva se fait construire un hôtel particulier dont le luxe rivalise avec celui des Tuileries (face à ce palais surchargé, le Figaro aura ce bon mot : « bien que l’hôtel ne soit pas encore aménagé, Madame la Marquise de Païva peut s’y installer; le trottoir vient d’être terminé. ») . L’outrage et le luxe décadent apparaissent comme un véritable métier, un art de vivre dont les effets sont savamment calculés.
Caroline Otero.
Objet de consommation ostentatoire, la courtisane est une véritable marchandise, et n’hésite pas à exacerber ce rôle. C’est avec sa pièce le Demi-Monde, qu’Alexandre Dumas fils définit en 1855 les lionnes de Paris, qu’il compare à un étal de pêches : « Certaines sont plus grosses que les autres, mais plus serrées les unes aux autres. Apparemment les mêmes et pourtant les moins serrées sont moins chères. Le commerçant prendra alors une pêche au hasard, (…) il la retournera et vous montrera un tout petit point noir qui sera la cause de son prix inférieur. ». Paris apparaît comme un gigantesque marché de la prostitution, où de riches clients viennent choisir leurs articles sur les scènes des théâtres, dans les restaurants à la mode ou dans les allées du Bois de Boulogne, qui font office de salles d’enchères. Les moralistes s’insurgent : «la prostitution remplit nos théâtres, non seulement dans les loges mais sur les planches où elle paie pour se montrer comme sur une table de vente publique, au plus offrant et dernier enchérisseur »(Maxime Du Camp). Caroline Otero et Mata Hari se font connaître pour leurs danses sensuelles, qui suggèrent d’appétissants talents charnels, Emilienne d’Alençon et Lina Cavalieri conquièrent les planches de théâtres, en tête d’affiche des opérettes à la mode, tandis que l’angélique Cléo de Mérode acquiert une renommé internationale grâce à sa vocation de ballerine.
Josef Engelhardt
La courtisane est un article de luxe dont l’empereur Louis-Napoléon vante lui-même les mérites, qu’il apprécie « comme on jouit d’un bon cigare après le diner »(Yolaine de la Bigne). A l’instar de Nana, assimilée à une jument baptisée en son hommage (« Qui monte Nana ? » étant le fin mot de cette journée de courses hippiques), certaines n’hésitent pas à exacerber leur qualité de produit, ainsi Cora Pearl et la Belle Otero se font porter nues sur un plateau d’argent. Chair à l’état pur, la cocotte est une denrée comestible dont la vente est parfois assurée par un intermédiaire. Véritable « marchande de viande humaine »(Octave Mirbeau), l‘entremetteuse règne sur ses clients comme sur ses marchandises, qu’elle place de lit en lit. Le maquerellage peut également être assuré par la femme de chambre, qui administre les allées et venues des clients, et renseigne sur les disponibilités de « Madame ». Elle gère sa maîtresse comme son négoce, à l’instar de la Meldola de Valtesse de la Bigne, qui « tient la gestion de son fonds de commerce d’une façon très précise, en inscrivant sur un tableau chaque client avec la date de sa venue, la somme encaissée et les remarques, situation de fortune et de famille, capacité amoureuse, goûts particuliers… ». Pour accroître leur renommée, les cocottes distribuent leurs cartes de visites, ornées de devises d’une extraordinaire modestie (à l’image du sobre « Ego » de Valtesse de la Bigne), tandis que les plus célèbres voient leur effigie relayée sur des cartes postales, qui diffusent leur succès dans le monde entier. Pour ces « Grandes Horizontales » du demi-monde, Paris est un terrain de chasse, et le corps féminin une arme de choix.
Puisqu’elle use de son corps comme d’un capital, la courtisane s’astreint à un toilettage journalier et s’efforce d’exacerber ses appâts. Chaque jour, elle se doit d’être maquillée, parfumée, coiffée, prête à se livrer à la féroce compétition de la « haute-bicherie ». Sur scène, les plus scandaleuses revêtent des pantalons et des combinaisons gainantes, ancêtres de nos collants, qui suggèrent la promiscuité de la chair. Les tenues laissent peu de place à l’imagination, et tendent à dévoiler des formes appétissantes, à travers une sexualisation du corps qui exige de « rentrer tout sauf le cul et les seins »(Neil Kimbell). Si pour Liane de Pougy « la seule différence entre les femmes du monde et nous, c’est que nous nous lavons entre les jambes. »(Catherone Guigon), la courtisane se démarque en réalité par une allure outrageuse, d’où est bannie toute sobriété. Il s’agit avant tout d’exhiber, d’être remarquée par tous, quitte à émuler la discrétion d’un panneau de signalisation. Là où l’homme impose à son épouse une irréprochable décence vestimentaire, il demande à sa maîtresse d’être outrageusement érotique. Trop collant, trop orné, trop criard, le costume fait de la courtisane un être quasi-hybride, comme en témoigne Jean Cocteau : « J’ai vu Otero et Cavalieri déjeuner à Armenonville. Ce n’était pas une petite affaire (…). Ces chevaliers hérissés de tulle et de cils, ces scarabées sacrés armés de pinces à asperges, ces samouraïs de zibeline et d’hermine, ces cuirassiers du plaisir (…) semblaient, raides en face de leur hôte, ne pouvoir sortir d’une huitre que sa perle.”(Catherine Guigon). Les bijoux se portent en quantité, les mains croulent sous les bagues et les rangs de perles s’accumulent sur les poitrines conquérantes. A Monte-Carlo, Liane de Pougy et la Belle Otero confrontent leur richesse dans un duel sans pitié destiné à accroître leur publicité, et par extension celle de leurs amants. Ornée d’une simple fleur, Liane (ou Otero selon les versions) remporte la victoire en faisant porter tous ses bijoux par sa bonne, sur une robe de chambre ployant sous le poids de cette montagne de pierreries. Si les femmes comme-il-faut raillent la vulgarité des courtisanes, elles admirent en secret leur succès ravageur, ainsi « les cimes aspirent à descendre ; en haut est jaloux d’en bas ; les grandes se cocotisent à l’envie. »(Philippe Perrot).
Zygmunt Andrychiewicz
Mais, sous cette exhibition de luxe et de jouissance, les courtisanes possèdent-elles réellement cette liberté dont elle se réclament ? Si elles semblent se moquer des hommes, elles leur sont malgré tout irrémédiablement liées, financièrement du moins. Puisque sans argent elles ne sont rien, aussi appartiennent-elles à leurs « acquéreurs ». Elles ont beau feindre de n’en faire qu’à leur tête, et se jeter régulièrement dans des caprices amoureux ou saphiques, elles savent toutefois qu’à leur retour elles devront se « renflouer » dans les bras peu avenants de leurs riches protecteurs. De plus, à l’inverse de l’épouse préservée au sein du foyer comme un trésor secret que l’on exhibe dans les grandes occasions, la courtisane est une marchandise dont le coût est légitimé par une permanente exposition : « Pas de repos pour elles ! A peine terminée la représentation, les derniers bravos éteints en coulisses, il leur faut courir chez elles, se changer, se coiffer, attendre l’équipage de l’amant du jour, ou du soir, qui les emmène à l’Opéra, au restaurant, au music-hall, où on leur demande de paraître pour être examinées, jalousées, aimées. La nuit venue, s’abandonnent-elles enfin à un « sommeil réparateur « ? Le « généreux donateur » est là, qui ferme les portes de la chambre… »(François Ducout). Liane de Pougy témoigne de cette existence épuisante à laquelle l’enchaîne son rôle de faire-valoir : « On m’a vue partout, à tout heure. (…) petits théâtres, concerts excentriques restaurants de nuit, cabaret aux Halles, table d’hôte à Montmartre, j’ai tout vu en compagnie d’habits noirs fleuris de gardénias » (Jean Chalon). Si pour la courtisane, la vie est un théâtre dont elle sont les reines, c’est hélas dans le sacrifice de la chambre coucher que se déroule le dernier acte. On comprend pourquoi certaines trouvent un doux refuge dans les les liaisons saphiques.
Lina Cavalieri
Une fois leur beauté fanée, et leurs amants envolés, toutes ou presque se retrouvèrent sur la paille, croupissant dans le souvenir de leur gloire passée. Si Liane de Pougy et Valtesse de la Bigne ont su faire preuve de la prudence nécessaire en amassant un pactole confortable qui leur permit de finir dignement leur existence, d’autres n’eurent pas cette chance. Aveuglées par leur rage de dépense, ces femmes issues de milieux populaires ne possédaient aucune notion de l’argent, ce qui les conduisit inévitablement à la ruine, comme en témoigne Cora Pearl : « Pour connaître le prix des denrées, il faut connaître la valeur de l’argent. Or je n’ai pas la moindre idée de ce que vaut un louis. »12. Mangée par le démon du jeu, la Belle Otero perdit des sommes monumentales sur les tapis du casino de Monte-Carlo, jusqu’à la ruine. Après avoir été la courtisane la plus courue du Second Empire, Cora Pearl mourut dans le dénuement complet, contemplant depuis le trottoir l’hôtel particulier qui habita jadis sa splendeur. La Grande Guerre leur fut particulièrement redoutable, les transformant en débris archaïques d’une époque obsolète. De plus, puisqu’elles partagaient la couche des puissants de ce monde, ces Dalila cosmopolites se verront désormais suspectées de dévoiler les confidences reçues dans le secret de l’alcôve. Après avoir tenté en vain de raviver les feux éteints de son succès, l’exotique aventurière Mata Hari commettra l’imprudence de s’oublier aux bras de militaires allemands. Accusée à tort de livrer des renseignements à l’ennemi, elle sera désignée comme bouc émissaire par une société agitée par l’angoisse de la guerre. Sans preuves tangibles, son procès est bâclé et la malheureuse exécutée pour donner l’exemple. Assouvissement du fantasme fin-de-siècle d’anéantissement féminin, la fatale courtisane sera misérablement réduite à « un tas de jupons froissés »(Jane Billinghurst).
A suivre : -une sélection d’ouvrages généraux et de biographies pour approfondir le sujet.
-une série de portraits de courtisanes (à la manière de mon article sur Valtesse), répartis au cours de l’année à venir.
Edouard Manet, Nana.
Ton article est parfait, tu résumes trés bien qui sont ces femmes.
Merci :)
Superbe texte, magnifiques gravures merci pour ce gran moment de culture ;-))
exeptionnel !! un de mes posts préférés!
Courtesans, my passion! I keep on reading books about them, they were incredible creatures. Thanks for this post.
J’ai trouvé cet article tout a fait passionnant et remarquablement bien écrit ! C’était un plaisir a lire :)
[…] Pandora » Cocottes et Courtisanes. A diplôme et talent équivalents, les parcours divergent si les parents financent, ou pas, logement et projets. Louise a cumulé les jobs alimentaires et sacrifié ses ambitions. C’est une belle brune à la voix enrouée, douce jusqu’au moment où elle peut exploser avec violence. Avec une forte personnalité. […]
Absolument splendide cet article!! Passionant, très erudit, et un absolut plaisir à lire!!!! Est-ce par hasard un petit extrait de ton mémoire?? Mes Felicitations.
Quel dommage de ne pas parler d’une des plus célèbres cocottes littéraires, Odette de Crécy !
Tellement bien ! Je suis pressée de lire la suite. Vraiment !
Je ne savais pas que cette époque était aussi décadente. Heureusement que le sida n’existait pas à cette époque mais quelle fin horrible pour ces femmes qui sans doute cherchaient un destin plus glorieux…
Tu écris magnifiquement bien! Comme tu écris des trucs courts en général on a moins l’occasion d’apprécier ton écriture, mais la bravo! Hâte de lire ton mémoire, et de lire la suite de tes articles <3
J'adore ton blog parce qu'on y apprend toujours de nouvelles choses sur des sujets pointus :)
Félicitations!
Sublime article !!
Il y a du nouveau sur mon blog, viens jeter un oeil: http://www.thestilettoholic.com/2012/12/27/strump/
En quelques mots : merci pour cet article passionnant !
Superbe article, très intéressant !
Est-ce que à l’époque, les courtisanes dépendaient de maquereaux ou maquerelles comme c’est le cas aujourd’hui pour les prostituées ou étaient elles « indépendantes »?
En tous cas, beau programme pour 2013 !
Article très intéressant, ca me rappelle Chéri de Stephen Frears :). Tu redonnes de la vie à cette belle époque et à ses moeurs disparues :).
Merci pour Louise pour cet article passionnant ! Lire ton article m’a beaucoup plu, j’ai hâte de découvrir la bibliographie et j’adorerais découvrir ton mémoire, croisons les doigts pour qu’il soit publié ! Belle journée !
Bel article, l’imprévoyance de la plupart des courtisanes avec l’argent me rappelle une thèse sur la prostitution actuelle où l’autrice expliquait que l’argent « brûlait les doigts » des filles, qui épargnaient rarement. Ta précision sur Mata-Hari est intéressante, l’histoire est peu connue. Je suis aussi de l’avis de L (commentaire 8), une référence à Odette de Crécy serait intéressante, d’ailleurs ce serait pas mal de lire ton avis sur l’univers proustien, toi qui a longtemps porté L’Heure Bleue :)
Tangerine : Hélas, je n’ai pas encore lu Proust ! J’ai commencé, et à ma grande surprise je l’ai reposé, j’attends le bon moment, car je ne veux pas louper cette œuvre, qui j’en suis sûre sera un grand choc. Cet été sera propice je pense…Et ce qui m’a donné envie aussi, c’est que ma famille de mon copain était très proche de Proust, ce qui me donne une certaine curiosité.
Merci à toutes pour vos avis, chaque mot est très précieux pour moi, car dans ce domaine l’encouragement est un vrai moteur ! Tous vos messages m’aident à prendre du courage et de la motivation pour faire quelque chose de ce satané mémoire ;)
Je prépare d’autres posts sur d’autres thèmes, en attendant le retour des courtisanes chéries !
belle journée <3
Je n’aime pas Proust. J’ai enormement de respect pour l’homme, mais l’ecrivain… je n’aime ni sa facon d’ecrire ni ce qu’il ecrit. Ni le fond ni la forme. Mais personne n’ose en parler mal, cela ne serait pas correct.
Très intéressant ! Ca donne envie de lire ton mémoire :)
Passionnant ! Merci beaucoup pour cet article ! J’aime beaucoup ton écriture et la façon dont tu décris cette époque, ses mœurs et l’évolution (bien triste) de ces femmes.
Mon Dieu, quel délice ! C’est magnifiquement bien écrit, j’ai été transportée dans une autre époque avec plaisir !
C’est super de nous faire partager ça, et pour moi qui suis étudiante en histoire de l’art, je dois dire que chaque article est attendu avec avidité, et lu (ou vu) avec passion!!
C’est un extrait de ton mémoire peut-être ? Si c’est le cas, j’adorerait en lire plus, je sais que tu avais déjà proposé de l’envoyer par mail, mais je n’ai pas eu la présence d’esprit de me manifester…
Encore merci pour ces moments de rêve, et surtout merci d’être toi-même, c’est un régal…
Flore : Merci beaucoup !!! Oui, j’avais proposé à la base, mais depuis je me suis dit que c’était pas une bonne idée si je veux le publier un jour..donc pour le moment je fais quelques articles !
Grâce à vos encouragement, je m’attelle au suivant, sur l’anorexie 1900 !!
Bravo pour ton superbe post!!! Merci, j’ai été transportée! Bisous
Bonjour Louise,
Je m’associe à tes lectrices qui vraiment ont les mots justes pour féliciter la qualité de ton article. Pour avoir fait de l’histoire durant quelques années, je peux t’assurée que j’ai adoré lire et voir tes illustrations. Une époque… Une belle époque… ;)
Je rejoins les autres : je commente peu ici et me contente d’ordinaire de lire, mais aujourd’hui je voudrais te remercier pour cet article très intéressant. Et merci également de citer tes sources (déformation de chercheuse en ce qui me concerne :)).
Merci énormément pour ce billet. Très bien écrit et une vraie joie à lire! Les images aident beaucoup à visualiser ce monde que je connaissais honnêtement peu. Et, bien sûr, après l’avoir lu, j’ai passée une belle soirée à faire un « Wiki-hop » en partant de Mme. du Barry. À chaque fois je trouve un autre personnage que je ne connaissais pas avant! ;)
Merci beaucoup pour cet article, selon moi le meilleur que tu aies publié ici.
Je n’ai jamais commenté, mais je me devais de le faire pour te dire merci, cette fois-ci pour l’ensemble de ton blog et tout ce que que tu m’as apporté.
Je pense évidemment au plaisir de contempler tes tenues, toujours mises en valeur par la qualité des photographies mais plus largement la découverte d’une sensibilité esthétique qui m’était jusqu’alors inconnue.
Donc, merci.
Je te souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.
Très intéressant et très bien écrit! Merci de partager avec nous ta passion et tes connaissances :)
Superbe article, très bien écrit et agencé. Je suis actuellement plongée dans le livre de Catherine Guigon, la Belle Epoque et ses « Reines » me fascinent. A ce propos Arte diffusera lundi 31/12 un documentaire sur le sujet, « Belles de nuit ou la fin d’une époque », à enregistrer ou voir en replay!
Hello, i’m sorry, i didn’t know where to ask that, but i’d like to know what does mean your tattoo on left hand, the cross and the heart? what that symbol means?
Thank you for your answer.
Ton post est vraiment très bien écrit! C’est une véritable immersion dans cet incroyable univers des courtisanes…le cas de Mata Hari est passionnant je trouve, car au final on ne sait pas vraiment si elle n’a pas fait quelques boulots d’espionnages. Mais je crois bien que ce qui m’a le plus marquée, c’est son courage et sa détermination le jour de son éxécutions : il semblerait qu’elle a même refusé le bandeau pour se cacher les yeux pour faire face aux soldats, lançant un dernier baiser d’adieu. Tu dis que la vie était un grand théâtre, eh bien on peut dire qu’elle a joué son rôle jusqu’au bout. C’est à la fois triste et poignant! (cela fait longtemps que je ne t’avais pas laissé de commentaires! Ton article m’a donné envie de te laisser un petit mot.)
Article passionnant ! La beauté, le luxe et l’atmosphère de plaisir qui entourent ces femmes contraste avec la précarité de leur situation. Elles manipulent les hommes mais sont aussi dépendantes d’eux. Et pourtant elles restent fascinantes…J’attends avec impatience les articles plus détaillés sur les courtisanes Liane de Pougy et Caroline Otero.
Très intéressant ! La lecture est agréable et les images bienvenues. Je me réjouis de te voir ta liste bibliographique ! Ça change des autres articles, même si la lecture de texte peut en découragé certains/es je trouve que cela apporte quelque chose de différent, de plus profond, qui s’allie parfaitement bien avec l’idée que tu as des vêtements. Une armure, une parure, une carapace ? Un prolongement de soi, qui n’est en aucun cas innocent. Merci pour ce belle article !
Superb article…loved it!! xx
http://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/3886918-belles-de-nuit-ou-la-fin-d-une-epoque/
J’avais écrit un long commentaire mais tout s’efface… Un documentaire très intéressant ce soir sur Arte concernant cet article :)
tu devrais voir le film de marshall herskovitz : la courtisane.
Bien que l’intrigue se passe à venise, le film montre bien la réalité de ces femmes la. ( du moins j’en est l’impression) et certaine toilettes sont magnifique! De plus le film est basé sur une histoire vrai.
bonne continuation,
thekarllady.blogspot.fr
Le replay : http://videos.arte.tv/fr/videos/belles-de-nuit–7158454.html
Merci ;)
As-tu écouté « Les scandaleuses de la Belle Epoque » avec Catherine Guigon (dans « La marche de l’Histoire » sur France Inter) ?
http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-les-scandaleuses-de-la-belle-epoque
dsata :Non, mais j’ai eu al chance de la rencontrer à un salon littéraire, elle était adorable et fascinante !!
excellent article, d’autant que c’est un sujet sur lequel on aimerait s’allonger