Pictures by Pauline Darley
Cinemagraphs by Florian Fromentin
Qui d’autre mieux qu’Inès de la Fressange pour explorer le thème de la Parisienne, elle qui en personnifia, des années durant, les traits dans le monde entier, ambassadrice de charme et d’impertinence de cet esprit mi-classique et mi-irrévérent qui fait à toutes notre renommée. Comme Inès je possède une obsession pour les couleurs du drapeau national, une sainte trinité du bleu-blanc-rouge dont la passion m’était venue au Japon, pays qui fut un des premiers à sacrer Inès en papesse du goût parisien, mais ne partagent-ils pas eux aussi un amour profond pour les fils de la Nouvelle Vague ? Clin d’œil aux initiés, je pose les mains dans les poches devant Anna Karina qui embrasse Jean-Luc Belmondo, Godard n’a qu’à bien se tenir. En voyant ce costume rayé Inès de la Fressange, je ne pouvais m’empêcher de penser à Françoise Hardy photographiée par Jean-Marie Périer, à l’époque dorée du Salut les Copains, cette ère coloré que je me plais à tenter de ressusciter, l’explorant sans relâche et toujours plus encore, depuis mes plus tendres années. Toujours en moi ces mêmes références, mais on ne se change pas. Est-ce parce que je suis née dans cette ville qu’il me semble avoir dans le sang bérets, tricots rayés et Roger Vivier ? Quoi qu’il en soit, ces vêtements sont des merveilles.
Veste et pantalon : Inès de la Fressange Paris
Jeans, Sailor Top and Jacket : Inès de la Fressange Paris
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From Paris with Love !
Louise
