Pictures by Pauline Darley
Je ne parle pas souvent de gastronomie ici, non que cela ne m’intéresse guère, car au contraire je suis une irréductible gourmande, mais parce que les repas qui émaillent mon quotidien ne sont guère photogéniques, aussi, lorsque j’ai comme aujourd’hui l’occasion de pouvoir allier plaisir des papilles et art de vivre, cela me donne envie de m’aventurer vers de nouveaux terrains ! Comme Pauline et moi sommes des passionnées de bon gueuletons, nous tâcherons de vous emmener de temps à autre sur le chemin de nos découvertes parisiennes, à commencer par l’Auberge du Moulin Vert, institution du 14ème arrondissement où nous avons été invitées à déjeuner il y a quelques semaines, dans un décor hyper aux couleurs pop qui n’était pas sans me déplaire !
Dress : Miss Patina / Sunglasses : Emmanuelle Kahn / Beret : Tourist Shop / Coat : Tara Jarmon / Boots : Jonak
Le Demi-Homard du Vivier d’Eau de Mer, royal et délicieux, à s’en lécher les doigts ! Ayant plus ou moins grandi en Normandie dans ma maison de famille qui se trouve le long de la côte d’Albâtre, je suis une folle de fruits de mer, mais je n’ai malheureusement pas l’occasion d’en déguster souvent car ce sont des produits de luxe, aussi suis-je au septième ciel dès que je peux avoir l’occasion de faire craquer quelques pinces de crustacés (en bonne cauchoise, je suis une experte), et quand on a en prime une pareille fraicheur, alors c’est absolument divin !
J’ai pris des gambas sauvages à la plancha, servies avec des linguine à la crème de truffe, et Pauline des Saint-Jacques de Dieppe à la plancha, avec des épinards au beurre nantais. Étant à la fois folle de truffes (qui ne l’est pas ?) et de grosses gambas, j’étais on ne peut plus servie ! Je dois avouer avoir rarement mangé de manière aussi opulente que ce jour-là, quel bonheur cela a été, d’autant plus que c’est fait avec goût, car ici rien n’est lourd malgré la richesse des ingrédients.
Pour terminer en légèreté, car je n’aime ni les gâteaux, ni les crèmes, ni les chocolats, un carpaccio d’Ananas qui fond véritablement en bouche, servi avec un glace coco et quelques copeaux.
Après un tel repas de princes, une petite ballade digestive s’imposait, aussi avons-nous pris la direction du quartier de Raspail, afin de partir à la rencontre d’un petit coin de paradis bien connu des amateurs de ruelles typiques et -il faut bien le dire- hautement instagrammables, le passage d’Enfer. On ne peut que s’interroger sur l’étymologie d’une appellation aussi curieuse, surtout lorsqu’elle désigne une rue paisible et coupée du monde, dont les tons crèmes et pastels invitent plus à la tendresse qu’aux pulsions démoniaques, et pourtant Enfer il y a, enfin plutôt d’Enfert, comme dans Denfert-Rochereau ! Ouf, la morale est sauve !
Dress : Missguided / Tights : Repetto / Boots : Maison Ernest / Hat : Birds and Fresia
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From Pais with Love !
Louise
