Pictures by Pauline Darley
Le temps passe vite, oui, c’est un lieu commun. Seulement, avec l’écriture de mon livre cet été, et son bouclage à l’aube de l’automne, ce lieu commun est devenu une réalité bien tangible. Voilà pourquoi je n’ai presque rien écrit ici, et pris par conséquent un retard inimaginable sur mes articles de voyages. Pensez-vous, j’en avais presque oublié Chartres, que j’avais visitée à nouveau un mai dernier, un séjour riche en temps forts qu’il me tardait de vous raconter. C’est désormais chose faite, et je commencerai par le premier épisode de cette épopée : le Grand Monarque.
A Chartres, on ne présente pas le Grand Monarque, c’est une institution. Institution qui ne se limite d’ailleurs pas au superbe quatre étoiles dans lequel nous avons séjourné, mais se décline également en spa (testé la dernière fois, un régal), en table étoilée, le Georges, commodément placé in situ, ainsi qu’une brasserie/salon de thé, la Maison Monarque, qui se situe face à l’auguste cathédrale pour laquelle se déplacent des pèlerins venus du monde entier.
Arrivées à Chartres le vendredi après-midi, nous déposons nos valises à l’hotel, situé à seulement quelques minutes à pied de la gare, et cherchons à nous abriter un moment de la chaleur brûlante de ce mois de mai presque trop radieux, en dégustant un thé glacé au bar de l’hôtel, dont la décoration en tonalités feutrées nous fait oublier un instant le fil du temps, et le tumulte qui, déjà, se fait entendre au dehors.
Depuis notre dernier passage, il y a de cela deux ans, le Grand Monarque s’est refait une beauté et on peut dire que c’est entièrement réussi ! L’hotel joue désormais à fond la carte de la tradition, à grand renfort de brocards tissés d’or et de meubles anciens, pour la plupart somptueux : on se croirait à Versailles ! Ce clin d’œil au Grand Siècle n’est d’ailleurs pas un simple parti pris esthétique, puisqu’il s’appuie sur l’histoire même de l’établissement, dont les origines remontent à la première moitié du 17ème siecle. Les chambres, au confort moderne, sont ainsi parsemées de détails se référant à l’histoire de France, coussins et tableaux à l’effigie des reines ou des favorites, par exemple, quant aux murs, ils déploient tout un arsenal de tentures et tapisseries à faire pâlir de jalousie la marquise de Montespan. Que les amateurs de minimalisme se rassurent toutefois, il existe également des chambres au design épuré, sans lustre ni tentures. Vous connaissez mes goûts, je préfère bien sûr la première option !
Le détail qui tue : chaque chambre porte le nom d’un personnage de l’histoire de France ! Si avez ça je ne vous ai pas convaincus…
Avec un tel décor, je n’ai évidemment pas résisté au plaisir de quelques photos, d’autant plus que je venais de recevoir cette extraordinaire robe Sister Jane qui faisait très Grand Lever du Roi Soleil. Le titre de l’article, quant à lui, se réfère plutôt à Marie-Antoinette, présente sur ces photos, et dont les fameuses chemises à la reine, créés par sa couturière Rose Bertin, firent scandale.
Outre sa table étoilée, le Grand Monarque abrite également un restaurant où l’on peut déjeuner, La Cour, situé sous une lumineuse verrière, là où le matin se déploie le service du petit déjeuner. On y déguste le world-famous pâté de Chartres, mi-terrine mi-foie gras, accompagné d’un verre de vin blanc. Heureusement que la ville est riche en patrimoine artistique, sinon, on serait très tenté de ne jamais quitter l’hôtel !
Aucun doute, au Grand Monarque, on est reçus comme des coqs en pât(é de Chartres) !
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From Chartres with Love,
Louise
You are so stunning! <3
Ho mon dieu, je suis absolument fan de cet article, les photos sont vraiment fabuleuses!
Bises
Justine
http://lemagdejustine.com
[…] Une pause au Grand Monarque, où nous logeons. Mon article sur l’hôtel est à retrouver ici. […]