De l’Impuissance Royale.

05 septembre 2013

History | Pandora | Textes


Philippe II de France, dit Philippe Auguste, par Louis-Félix Amiel

A trop chercher à me nicher dans le confort charnu des cuisses neigeuses de mes courtisanes chéries, j’ai fini par me couper de ma plus vieille passion : l’Histoire. Non pas l’histoire des grandes dates et des champs de batailles, qui je vous l’avoue m’ennuie terriblement (vous aussi non ?), mais celles des mœurs oubliées, des passions obscures, des curiosités et des bizarreries surannées, en bref, je vous parle de cette petite histoire -nettement plus savoureuse- qui se cache derrière la grande…Cet été, en me replongeant dans mes livres d’histoire fétiches (Guy Breton mon amour !), j’ai réalisé qu’il était grand temps de faire quelques infidélités à mon éternel XIXème, afin de vous embarquer dans une grande aventure à travers les siècles, qui sera je l’espère mouvementée, croustillante, et bien sûr hautement décadente…Ferez-vous partie du voyage ?

Amis et amoureux du siècle de Liane de Pougy, n’ayez pas peur, car le XIXème restera bien sûr l’éminent invité d’honneur de ces pages, toutefois si vous me le permettez, j’aimerais de temps à autre vous emmener bien plus loin dans les siècles…L’année passée, j’ai essayé de vous faire découvrir et revivre (du moins je l’espère !) ma Belle Époque en prenant un angle libertin, impertinent et un brin voyeur; l’histoire des mœurs épiée à travers un trou de serrure, à la manière d’un coquin qui se serait caché sous les jupes d’une grande cocotte. Aussi, loin de moi l’idée de vous barber avec du politiquement correct, car si demain je vous décris avec passion les charmes fougueux de la Montespan, je veux que vous soyez à Versailles comme un courtisan tapi derrière un lourd rideau de brocard; et s’il me prend l’envie de vous chuchoter à l’oreille quelques indiscrétions sur l’empereur Héliogabale, je veux vous faire goûter aux vices romains…Quand à ceux qui attendraient une énième étude sur l’homme au masque de fer ou le massacre de la Saint Barthelemy, je leur conseille gentiment de se reporter à Secrets d’Histoire..

Après cette interminable introduction, il est grand temps d’entrer dans le vif du sujet ! Je vous propose aujourd’hui de mettre de coté les crinolines et les bottines, afin d’évoquer ensemble le charme désuet des délices médiévaux…Ah, les douceurs du bûcher ! Ah, les joies de l’amour à la hussarde, des rustres seigneurs et de ces charmants inquisiteurs que l’on invitait volontiers à notre table ! Oui monsieur, moi je vous parle d’un temps où on ne se plaignait pas, où on savait même se montrer reconnaissante de ne pas finir cramée sur la place publique ! Au final, en qualité de spécialiste ès misogynie, le XIXème ferait presque figure de pleutre petit-bourgeois en comparaison à la grandiose barbarie que célébrèrent les siècles précédents : ainsi dans la famille des siècles misogynes, il reste le petit frère timide que tyrannisent de turbulents ainés. Comment, vous ne me croyez pas ? Et bien, laissez-moi vous entraîner dans les sombres annales de l’histoire des femmes…

NB : Je remercie mes chers lecteurs de bien vouloir saisir l’absolue ironie de ce paragraphe (ainsi que des autres à venir), et de se montrer indulgents quand à mes insolentes libertés historiques..J’aime conter des histoires, quitte à forcir le trait !

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Ingeburge, princesse du Danemark.

Oyez, Oyez ! Nous sommes en 1193, et au sein du glorieux royaume de France la liesse est générale, car bientôt Philippe Auguste, le célèbre Rex Franciae qui fait l’orgueil de son pays de par sa politique martiale et ses valeureuses conquêtes, se mariera en grande pompe avec la princesse Ingeburge du Danemark, toute droite importée de ses glaciales contrées nordiques. On ne sait si la cour est vraiment capable de placer le Danemark sur une carte, mais une chose est sûre : jamais princesse n’est venue de si loin. Appelée à remplacer une défunte épouse dans le cœur solitaire du roi nouvellement veuf, la sylphide promise est attendue avec force curiosité et fébrilité, d’autant plus qu’on la dit très belle. Longs cheveux d’ange, comme tissés de fils d’or, poignets graciles et peau opalescente : pour la fée du nord, les imaginations s’enflamment. Tandis qu’à la cour on s’affaire comme jamais, les paysans gardent les yeux rivés sur le calendrier, car après tout, pour eux aussi ce sera une noce mémorable. Une grandiose cérémonie printanière, voilà ce que tous attendent avec impatience ! Et s’il y en a un qui a la plus grande peine à cacher sa hâte, c’est bien le vigoureux Philippe Auguste, dont l’aiguillette (la braguette de l’époque, retenez-bien c’est important pour la suite!) palpite déjà à l’évocation d’une brûlante nuitée avec sa sirène du nord; pardonnez moi la gauloiserie, mais ce sang-chaud entend bien nous la décongeler !

Avec une telle excitation collective, on imagine aisément que les jours précédant la célébration passèrent avec une insupportable lenteur, mais heureusement pour tous, arriva enfin le jour béni où la tant attendue promise de la banquise foula le sol français de son petit pied éffilé. Émerveillée par l’éclatante évanescence de cette apparition digne d’un conte de fée, la cour s’inclina devant sa future reine, ainsi que notre cher Philippe Auguste, qui manqua de faire éclater son aiguillette tant il sembla congestionné par un soudain désir. Frappé par le coup de tonnerre d’une irrésistible fièvre érotique, il décida alors brutalement d’avancer la cérémonie à l’heure suivante, l’idée d’attendre jusqu’au lendemain (le jour du mariage) pour posséder son appétissante fiancée lui apparaissant désormais comme une redoutable torture. « Mais seigneur, êtes vous bien sûr ? Il y a que…tout a été préparé pour demain ! » bégaie la cour, mais la royale requête fût bien sûr immédiatement exaucée, car qui serait assez suicidaire pour oser tenir tête au roi de France ? Une messe d’urgence fût donc prestement organisée, et vite expédiée sous les insistances pressantes du monarque, dont la raideur et le regard agité laissèrent peu de doute quand à ses futures intentions…Après deux-trois gouttes d’eau bénite jetées à la va-comme-je-te-pousse, la pauvre Ingeburge -qui ne devait pas y comprendre grand chose- se vit aussitôt dé-nippée par ses dames de compagnie, puis massée et enduite telle une volaille à rôtir, prête à être consommée par un roi haletant, hâté de goûter enfin cette salivante délicatesse d’import scandinave…

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Un mariage royal au Moyen-Age

A votre avis, à l’époque médiévale, que pouvait savoir une princesse danoise de la nuit de noces ? La réponse est : rien, absolument et tristement rien. Il s’agit hélas d’une constance de l’éducation puritaine, (qui fera école pendant bien des siècles) témoignant d’une révoltante inégalité : là ou le futur époux n’a pas manqué une occasion de taquiner la gueuse, son innocente dulcinée ne sait même pas ce qu’est un sexe masculin…En somme, la nuit de noces n’est rien de plus qu’un viol légal. Mais revenons à notre belle Ingeburge, qui depuis son arrivée navigue de surprise en surprise, d’autant plus que la malheureuse ne comprend ni la langue ni les coutumes françaises, qu’elle trouve décidément bien étranges. « Huh? Hvad ? Pourquoi doit-on se marier précipitamment ? Et pourquoi mon époux git-il immobile sur moi en soupirant et en maugréant des jurons incompréhensibles ? Alors, ça n’était donc que ça cette fameuse nuit de noces dont on m’avait dit qu’il faudrait me montrer bien courageuse ? Tiens donc… » Curieuses mœurs dans ce beau pays de France se dit la perplexe danoise…Mais elle n’aura pas le temps de poursuivre plus longtemps le cours de ses pensées, puisqu’un Philippe Auguste enragé saute du lit avec colère et fracas, avant de se mettre à hurler furieusement à la lune « Je suis ensorcelé ! On m’a noué l’aiguillette ! ». Tremble royaume de France, car ton glorieux monarque vient d’être frappé d’impuissance !

Après une nuit qu’on devine des plus agitées, le couronnement d’Ingeburge va donner à Philippe Auguste l’occasion de sauver son royal honneur face à une cour narquoise qui se rit des mésaventures nuptiales de la veille; ainsi, le récit de sa lamentable tentative d’assaut est déjà murmuré de portes en portes, et des cuisines aux chambres tendues de brocards on se gausse, en haut comme en bas c’est l’esclaffe absolue ! Mais n’oublions pas que ce valeureux souverain en a vu d’autres : quand on combattu vaillamment des hordes de guerriers déchainés, quel mal peut bien faire une assemblée de badauds ricanants ? Hélas, à l’instant précis où l’éminent archevêque entrouvre la tunique d’Ingeburge pour l’oindre d’huile sainte, un terrible cri à la puissance démoniaque retentit dans la nef, et voici que notre roi se met soudainement à gesticuler comme un possédé au beau milieu d’une assistance médusée. Il semblerait que le malheureux ait été à nouveau diablement impressionné par l’hérétique nudité de sa méphistophélique fiancée ! Pour tenter de régler au plus vite cette affaire d’état qui embarrasse terriblement le royaume, l’archevêque de Reims est mandaté en urgence, et offre au souverain un puissant coaching destiné à lui redonner ardeur et courage : « Allez, faites un effort, et pensez que la France entière a les yeux rivés sur vous ». La bourde !! Avec une telle pression (à l’ampleur nationale !), on imagine bien que la capricieuse aiguillette ne dût pas se dénouer davantage, condamnant par la même occasion la pauvre Ingeburge à un avenir des plus incertains, car si son mariage n’est pas consommé dans les plus brefs délais, ce sera retour à la case Danemark ! Et oui, ils avaient déjà la guarantie « satisfait ou remboursé » à l’époque !

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Nuit de noces, medieval style.

Ainsi, le preux héritier du royaume de France, ce roi conquérant que l’on appelle avec déférence l’Auguste, ne serait qu’un pathétique impuissant ? Mais non enfin, n’y pensez pas, la glorieuse virilité royale est bien évidemment absolument incontestable ! Attendez une minute…et si on accusait à la place Ingeburge de fricoter gaiement avec le diable ? Ce serait tout de même plus crédible, et la mésaventure serait vite oubliée, plutôt commode comme affaire vous ne trouvez pas ? « Noli me tangere mécréante ! » clame donc haut et fort un Philippe Auguste humilié, non sans ignorer les dramatiques circonstances qui accompagnent inévitablement une si meurtrière condamnation. Car il faut savoir qu’au Moyen-Age on ne badine pas avec la sorcellerie, mais alors là pas du tout ! Toutes les occasions sont bonnes pour aller nourrir les lacs de brassées de sorcières impénitentes et autres maîtresses de Satan, et pour envoyer des pelletées d’infortunés chats noirs roussir sur le bûcher des hérétiques…

Très vite, abondent de nombreux et foireux témoignages calomniant Ingeburge : il y a ceux qui ont aperçu sa queue de serpent, et d’autres qui sont absolument sûrs de lui avoir vu des écailles de poisson (la petite sirène d’Andersen avant l’heure ?). Il n’en faut guère plus pour jeter l’opprobre sur la désormais satanique princesse danoise, qui, grâces aux irréfutables preuves sus-indiquées, sera aussitôt expédiée dans un sinistre cachot (après un bref passage au couvent destiné à lui faire expier ses immondes non-actions), où pendant près de vingt ans elle croupira au sein d’une réjouissante faune de rats féroces et autres charmantes bestioles rampantes, et subira stoïquement les pires tourments. On lui avait promis la gloire et le faste inégalé de la cour de France, et déjà la pauvre reine se voit déchue, abandonnée à un sort des plus abjects. Un poil excessif comme retour de bâton, non ? Hélas, voici ce qui arrive aux femmes qui osent faire trébucher la royale masculinité…En tout cas, avec une si dure sentence, je doute fort que notre roi se soit vraiment rendu digne de son surnom historique de Philippe le Magnanime ! Remarque, il vaut mieux végéter dans un cachot que devoir subir la terrible question (mais si vous savez, le supplice de la roue, la poire d’angoisse…que de doux passe-temps !), cette ingrate d’Ingeburge peut quand même s’estimer heureuse d’un tel traitement de faveur ! Embrasse les joies de la réclusion ma chère, car tu risques d’y pourrir longtemps…

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La question en question.

Loin, trèèèèès loin d’éprouver le moindre embryon de regrets ou même de remords pour sa blonde captive, notre bon roi se sent malgré tout toujours très gourmand en matière de mollet bien tourné ou de tentant corsage, et pour tout vous dire, il paraîtrait d’ailleurs qu’il se sentirait même un peu seul dans son grand lit déserté…Envers et contre tous, il décide alors de se remettre en selle et de trouver femme sans plus attendre, ainsi, c’est afin de meubler le trône de France, mais également de nourrir sa toujours frémissante aiguillette qu’il se met aussitôt en quête d’une promise de remplacement. Pas si bégueule notre Auguste ! « Qu’elle soit belle ? Ah ça non, pas question ! » lâche-t-il cependant avec véhémence, jurant devant Dieu qu’on ne l’y reprendra plus, en se montrant cette fois bien plus réaliste quand à ses exigences esthétiques…

Gâtée par un charme modeste qui se veut à l’image de ses maigres attributs, la douce Agnès de Méranie lui apparaît comme l’épouse idéale; plate et effacée, elle ne menace pas de faire ombrage à la vigueur de mâle d’un roi qui peine à se défaire du goût amer de ses défaites intimes. Agnès est non seulement bien moins impressionnante, mais elle peut également s’enorgueillir de la remarquable qualité d’être tout à fait française, au moins cette fois, aucun ensorcellement au parfum de smørrebrød n’est à redouter…Malgré une évidente angoisse qui tend à persister, tous les ingrédients sont désormais réunis pour que le second volet des aventures de Philippe sur les terres féminines soient un complet succès, et puissent enfin sonner le glas d’une si incommodante impotence (Je sais pas pour vous, mais moi ça me donne envie de chanter du Frankie Goes to Hollywood cette histoire, « Relax..go do it.. » Oui bon bref ça va j’arrête !)…Inutile de vous préciser qu’une fois encore, la France entière retient son souffle, il en va quand même de l’honneur du royaume ! Grâce a l’intervention des cieux, ou peut-être plus simplement, l’apaisante normalité d’Agnès, notre Philippe retrouve enfin la divine inspiration : la tristement célèbre -et ô combien versatile- aiguillette finit par se détendre un chouia, et c’est alors qu’on ne l’attendait plus que la Grande Œuvre est enfin accomplie ! Honneur et bravoure règnent à nouveau sur le royaume, car notre roi a brillamment triomphé de sa petite affaire à la si grande portée, une revanche d’autant plus appréciée qu’elle fait carillonner avec tonnerre la victoire de la qualité made in France ! Mais alors, que manque-t-il au couple royal pour vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants ? Rien, si ce n’est la légitimité…

Seule ombre au charmant tableau de cette idylle en troisièmes noces, il y en un a pour qui ce bonheur nuptial eut un sacré -ou plutôt très profane- goût d’hérésie…Car depuis qu’il a eu vent des suppliques chargées en pathos qui parvint à balbutier en latin une Ingeburge désespérée, le pape Célestin III tremble de rage dans son palais romain, et se lance aussitôt dans une véritable cabale contre l’insolent monarque, apposant par la même occasion le terrible sceau de l’infamie sur la pauvre Agnès de Méranie : « Maîtresse ! Concubine ! Au bûcher ! (Ah non pardon ça c’est Jeanne d’Arc) ». A nouveau, ce sont les femmes qui trinquent ! S’ensuivirent dix-sept années d’une lutte acharnée opposant Philippe Auguste à l’Église, une éprouvante guerre des tranchées que rien n’arrêta, pas même le monde qui continua de tourner…Quatre conciles eurent beau se réunir, deux papes se succéder, Agnès décéder; mais rien n’y fit, la guerre froide joua les prolongations.

Il fallut une menace d’excommunication de la France entière pour sortir le roi de son entêtement, qui se décidât quand même à réagir une fois que les églises furent scellées et les routes pavées de cadavres nauséabonds (faute de funérailles), mieux vaut tard que jamais non ? D’ailleurs, Agnès n’étant plus de ce monde, il se dit qu’une petite visite au cachot ne lui coûterais pas grande chose, après tout sait-on jamais que l’envie revienne ! Mais non, définitivement non, la voie du salut pour Ingeburge, ça n’est pas de sitôt qu’elle en verra la couleur ! Chers lecteurs, rassurez-vous, je vous ai tout de même préparé un happy end: aussi incroyable que cela puisse paraître, ce fut au bout de vingt ans que Philippe le Magnanime fit enfin libérer sa redoutée captive, qui, transfigurée par la reconnaissance, se jeta à ses pieds pour lui exprimer sa grâce, et ce en français s’il vous plaît ! Que ce soit par opportunisme politique ou par curiosité charnelle (peut-etre s’était-il entraîné avec les années ?), je trouve le dénouement plutôt cocasse. Et vous voulez savoir le plus beau -ou le plus consternant, au choix- dans cette histoire ? Ils vécurent heureux pendant près de dix ans (faut quand même pas être rancunière !), et paraît-il même que, devinez quoi, mais l’aiguillette -cette satanée coquine- se dénoua !!!!

Histoire basée sur « Philippe Auguste eût-il l’aiguillette nouée ? » in Histoire Magiques de l’Histoire de France, par Guy Breton et Louis Pauwels.

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ENGLISH VERSION

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Louis-Félix_Amiel-Philippe_II_dit_Philippe-Auguste_Roi_de_France_(1165-1223)

Philippe II of France, a.k.a Philippe Auguste, by Louis-Félix Amiel

After spending too much time comfortably snuggled up to the luxurious thighs of my dearest 1900’s courtesans, I ended up forgetting about my oldest love : History. No, I’m not talking about the history of battlefields and important dates, which I admit sounds terribly boring to me (and so to you, right ?), but the history of forgotten lifestyles, of obscure passions, of curiosities and obsolete excentricities, in short, I’m talking about the little history -clearly tastier- that is hiding behind the very serious and formal one…When I started to re-read my favorite history books this summer, I realized that it was just about time to start being unfaithful to my eternal XIXth century, in order to embark you on a big adventure through the centuries, which I hope will be animated, spicy, and of course, highly decadent…Will you be part of the trip ?

Lovers and friends of Liane de Pougy’s century, please don’t be afraid, because the XIXthe century will always remain the most eminent guest in this pages, howewer if you allow me, from time to time I’d love to take you much further into the centuries…Last year, I tried to make you discover and relive (at least I hope so !) my Belle Epoque by taking a libertine point of view, impertinent and a bit voyeur; the history of lifestyles peeped through a keyhole, like a naughty person that would be hidden under the skirts of a famous courtesan. Therefore, I don’t intend to bore you with politically correct stories, and if tomorrow I tell you with passion about the fierce charms of Madame de Montespan, I want you to be in Versailles like a courtesan crouched behind a heavy brocard curtain; and if I feel like whispering to your ear some indiscretions about the emperor Elagabalus, I want to make you taste the roman vices…

Today, I offer you to put aside for a moment our cherished crinolines and top hats, in order to evoke together the outmoded charms of medieval delights…Oh, the sweetness of the stake ! Oh, the joys of rough love, of boorish lords and of those charming inquisitors that we gracefully invited to our tables ! Yes sir, I’m talking about an era where we didn’t complain all the time, where we were even quite thankful for not ending up burnt on the village square ! As a misogyny specialist, the XIXth century could almost look like a petit-bourgeois coward, in comparison to the grandiose barbarity in which the other centuries excelled : thus, in the family of misogyn centuries, the XIXth century would be the shy youngest child bullied by turbulent elders. What, you don’t believe me ? Well, let me take you on a ride through the darkest annals of the history of women..

NB : Dearest readers, I thank you in advance for grasping the absolute irony of these lines, and for showing a lot of indulgence concerning my insolent historical liberties…

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Ingeborg, princess of Danemark.

Hear ye, Hear ye ! We’re in 1193, and in the glorious kingdom of France the jubilation is collective, for soon Philip II Augustus, the famous Rex Franciae that makes his country proud with his martial politics and his valorous conquests, will be maried with great fanfare with the princess Ingeborg of Danemark, imported all the way from her icy nordic lands..We don’t know if the court could really place the country of Danemark on a map, but one thing is certain : never a princess came from that far. Appointed to replace a deceased wife in the solitary heart of the newly widowed king, the sylphid fiancée is expected with much curiosity and anxiety, all the more so since rumours say that she’s very beautiful. Long angel-like hair, as they were woven with gold, slender wrists and opalescent skin : for the north fairy, all imaginations are inflamed. While everyone in the court is fussing, the peasants keep thei eyes on the calender, after all, for them also it will be a memorable party. A grandiose spring-like ceremony is what they’re all looking forward to ! And if one of them is having the most difficulties at hiding his hast, it would be for sure the vigourous Philip Augustus, whose braies’ drawstrings (that is to say men’s fly at the time, please remember because it’s very important for next !) are pounding to the evocation of a burning night with his northern mermaid; pardon my french but our impestuous stallion is fully intending to defrost the prude !

With such a collective excitment, we easily figure out that the days predating the celebration passed with an unbearable slowness, but hopefully for all, then came the day when the much expected betrothed of the ice field finally tread the french land with her sylphlike feet. Bedazzled by the radiant evanescence of this fairy tale like apparition, the court bowed to the future queen, just as our dear Philip, who almost made his drawstrings explode with the sudden desire that invaded him. Thunderstruck by an irresistible erotic fever, he then brutally decided to advance the ceremony to the next minute, the idea of having to wait ’til the day after (when the marriage was planned) to possess his appetizing fiancée appearing to him like the most dreadful torture. « But lord, are you really sure ? That is…we prepared everything for tomorrow ! » stammered the court, but the royal request was of course immediately fulfilled, because who would be suicidal enough to dare standing up to king of France ? An emergency mass is thus nimbly organized, and quickly dispatched under the pressing insistence of the monarch, whose stiffness and restless look left very little doubt concerning his future intentions…After one or two drops of holy water thrown in a rush, the poor Ingeborg -who could barely understand what was happening- was undressed straight away by her lady’s companions, then massaged and coated like a poultry to cook, ready to be consummate by a panting king who’s looking forward to taste this mouth-watering delicacy of scandinavian import.

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A royal wedding in the Middle-Age.

In your opinion, during the medieval times, what could a danish princess know about the wedding night ? The answer is : nothing, strictly and sadly nothing. Alas, it is a constancy in the puritan education (that went through the centuries), which testifies of a revolting inequality : conversely of the future husband that didn’t miss a chance to taste tramp after tramp, his young innocent betrothed doesn’t even know what masculine genitalia looks like…As a matter of fact, the wedding night is nothing more than a legal rape. But let’s come back to our dear Ingeborg’s fate, who went from surprise to surprise since her arrival, all the more since the poor girl doesn’t understand neither the language nor the french customs, that she certainely finds very strange…« Huh? hvad ? But why do we have to get married in a rush ? And why does my husband lies motionless on top of me while grumbling incomprehensible swearwords ? Was that really the infamous wedding night of which everyone told me that I should show braveness ? It was only that ?! » Weird habits in this beautiful country of France, says the perplexed princess to herself…But she won’t be able to follow much longer the trend of her thoughts, because an enraged Philip jump from the bed with anger and din, before starting to yell furiously at the moon « I am bewitched ! My drawstrings have been knotted ! ». Tremble kingdom of France, as your glorious monarch was just stricken by impotence !

After a night that we guess was pretty restless, Ingeborg’s crowning will give Philip Augustus a chance to save his royal honnor in front of a mocking court that is laughing at yesterday’s bridal misadventures; the tale of his pitiful attempt is already whispered from doors to doors, and from the kitchens to the luxurious bedrooms everybody’s having the laugh of their lives, from top to bottom a giant giggle is spreading ! But let’s not forget the fact that this valorous sovereign has seen much worse in his life : when one’s fought tooth and nail over coachloads of unchained warriors, what harm can possibly do an assembly of sniggering lurkers ? Alas, just as the eminent archbishop half-opens Ingeborg’s tunic in order to anoint her with holy oil, a terrible scream with demonic power rings out in the nave, and our Philip starts to gesticulating like a madmen in the middle of flabbergasted crowd. it would appear that the poor man was once again fiendishly impressed by the heretic nudity of hid devilish fiancée ! In order to settle this affair of state that is a shameful embarassment to the kingdom, a powerful archbishop is appointed in emergency to give a strong coaching to the sovereign, destined to restore his ardour and courage : « Go on, make an effort, and keep in mind that the entire people of France has their eyes riveted on you. ». That is a serious blunder !! With such a pressure (of a national scale !), one can only imagine that the capricious drawstrings stayed strongly knotted, condemning at the same time Ingeborg to a very incertain future, because if the marriage wasn’t consummate withen the shortest time, that would mean for her back to the square one ! You see, they already had the « satisfied or your money back » guarantee back in the days !

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A wedding night, medieval style.

So, the valiant heir of the throne of France, this conquering king that they call with great deference the Augustus, would be a pathetic impotent ? God no, don’t even think about it, the glorious royal virility is of course absolutely indisputable ! Wait a minute…what if we would instead accuse Ingeborg of knocking about with the devil  ? It would even be more credible, and the misadventure would be quickly forgotten, that’s quite a handy deal, don’t you think ? « Noli me tangere infidel woman ! » thus claims loud and clear an humiliated Philip, without ignoring the dramatic aftermaths that inevitably come with such a deadly condamnation. You have to know that in the Middle-Age, one doesn’t trifle with sorcery, because any occasion is good to feed the lakes with an armful of impenitent witches and other mistresses of Satan, and to shovel tons of infortunate black cats scorching on the heretics’ stake…

Shortly after, abound numerous and half-baked testimonies that calumniate Ingeborg : there are those who had a glimpse of her snake tail, and others that are absolutely certains to have seen fish scales on her flesh (a premature Andersen’s little mermaid ?). That was all it took to heap opprobrium on the now satanic danish princess, whom, thanks to the irrefutable proofs indicated above, will be immediately dispatched to an awfully sinister dungeon (after a short stay in a convent in order to make her expiate her appalling acts), in which she will rot away for over twenty years amongst a cheerful crowd of ferocious rats and other charming rampant creatures, and will stoically endure the worst torments. That backlash is a bit excessive, right ? Alas, this is what happens to women that dare tripping up the royal manhood…In any case, with such a harsh sentence, I strongly doubt that our king really prove himself worthy of his historical surname of Philip the Magnanimous ! But after all, it might be better to vegetate in a dungeon than to undergo the terrible question (you know, the torture of the wheel, the constant floggings…oh such lovely pastimes !), that ingrateful Ingeborg can nevertheless consider herself lucky for her preferential treatment ! Embrace the joys of reclusion my dear, because you’ll rot there for a very long time…

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The question in question.

Far, veeeeery far from feeling the least embryo of remorse or regret, our good king even remained kind of gourmand regarding women, and feels a little lonely in his big empty bed…It is decided, he must find a new prey without further delay, therefore, it is to fill the throne of France and nourrish his still quivering drawstrings that he immediately goes on search for another betrothed, this time appearing more realistic as for his aesthetic demands. « A beautiful one ? Hell no, that’s totally out of the question ! » he curses with vehemence, swearing before God that this would never happen again, never EVER again…Blessed by a modest charm that is like her lean attributes, the sweet and quiet Agnès of Méranie appears to Philip like the ideal spouse; dull and retiring, she’s at least not threatening to offend the male vigour of a king that is struggling to part with the bitter taste of his intimate defeats. Not only Agnès is far less impressive, but she can also be proud of the remarkable quality of being totally french, thus this time, no smørrebrød flavored charm is to fear…Despite an obvious anxiety that tend to persist, all the ingredients are now reunited to make a complete success of this second part of Philip’s adventures in the feminine lands, and ring the death knell of his oh so shameful impotence (I dont know about you but I have a Frankie Goes to Hollywood song that comes in mind, « Relax..go do it.. » okay shut up !). Needless to say that once again, the entire people of France are holding their breath. Thanks to the Lord, or just maybe the reassuring normality of Agnès, but the miracle finally came : the infamous drawstrings decided at least to unknot a bit, and our king brilliantly triumphed over his small matter of such a big impact ! Moreover, the accomplishment -pretty late indeed- of the Great Work proclaimed with much din the crushing victory of the « made in France » quality ! So, what is the royal couple waiting to live happily ever after and have many children ? Nothing, if not legitimacy…

Only cloud in the horizon of this charming idyll, there’s one for whom this marital bliss has a rather profane taste of heresy…Since he got wind of the highly pathetic supplications that were stammered in latin by a desperate Ingeburge, the pope Celestin III is trembling with rage in his roman palace, and instantly rushes into conspiracy against the insolent monarch, marking by the same occasion the poor Agnès of Méranie with the seal of infamy : « Mistress ! Concubine ! To the stake (oh no sorry, that’s for Joan of Arc) ! » Once again, it is the ladies that are coping with men’s egotic troubles ! Then followed seventeen years of a relentless struggle opposing Philip to the Church, an enduring trench war that nothing could stop, not even the world that kept on spinning round…Four council mights have debated, two popes might have succeeded, and Agnès might have deceased; but there was nothing to do about it, the cold war kept on extending…

It took a threat of an excommunication of the entire country to get the king out of his stubborness, he finally made up his mind when he saw the churches sealed and the roads cobbled with putrefying corpses (no funeralw were allowed), better now than never, right ? By the way, Agnès now passed, Philip thought that paying a little visit to the dungeon wouldn’t cost him much, after all, who knows what could happen ! But no, definitely no, it’s not tomorrow that Ingeborg will taste the sweetness of freedom ! Dear readers, be reassured, I’ve got a lovely happy ending prepared for you : as incredible as it may sounds, it was after twenty years that Philip the Magnanimous ended up liberating his feared captive, who, transfigured by recognition, thrown herself at his feet to express her grace, in french !! Wether it’s because of political opportunism or carnal curiosity (maybe he practice through these twenty years ?), I find this outcome pretty funny ! And do you want to know about the most beautiful -or appalling- part ? They lived happily for over ten years (she surely wasn’t spiteful !), and I’ve even heard that, guess what, but these damned drawstrings finally came loose !


31 commentaires



  1. Johana dit :

    J’aime beaucoup le style est l’ironie, merci de me renouer avec l’histoire et ses anecdotes croustillantes!

  2. Emily dit :

    It is why i like your blog. Not only ‘vintage clothes’ and ‘life-style’, but also interesting articles (in English !!). Love your history textes, maybe I don’t agree with everything (it is kind of the ‘political views’ or something), but for me actually the most important is idea !! Thank you!

  3. Chloë dit :

    Cet article est impressionnant ! J’ai été captivée du début à la fin (j’ai même hésité à le relire en anglais !). Tu écris très bien, c’est terriblement agréable à lire, intéressant et toujours drôle ! Merci Louise, j’aurais aimé t’avoir en cours d’Histoire !

  4. Romantic Tea dit :

    Article enrichissant ! Je n’avais jamais entendu parler de cette aiguillette ! Tu me donnes vraiment envie de replonger dans les livres d’histoire à la recherche d’anecdotes cocasses.

    Ton style un peu décalé et pas franchement scolaire est un vrai plus ;)

  5. Camille dit :

    Je ne m’attendais pas à ce que ce bout d’histoire soit traité dans ce style là, je suis agréablement surprise, c’est très prenant !

  6. Enrya dit :

    C’est délicieusement glauque cette histoire ! Les feux de l’amour avant l’heure, tendance SM… Et très bien conté, comme d’habitude. J’apprécie cette variété sur ton blog !

  7. Letizia dit :

    Bravo! J’en redemande! Comme toujours, une très agréable lecture! A la différence de ce Philippe Auguste, ta plume reste acérée.

  8. Emilia dit :

    Si tu écris un livre qu’avec des histoires comme ça, écrites tellement bien en plus, j’en achète 100.

  9. Suzane dit :

    Super article ! Vraiment bien mené !!!
    Il me rappelle un exposé réalisé il y a quelques années sur la psychose collective au XVIème siècle autour du nouement de l’aiguillette. Pratique qui va marquer une rupture dans le système matrimonial et participer à purifier les croyances.
    Sujet intéressant au possible et idéal pour briller en société ^^

  10. Un article appréciable à lire du début à la fin.

    Amour, licornes et paillettes sur toi. <3

    Florian,
    http://www.like-enchanted.com

  11. altoeste dit :

    J’adore. On sent que ça te passionne, c’est très captivant!

  12. Marie D dit :

    Article TRES intéressant, merci de nous faire partager tous ces petits détails que l’on ne nous donne jamais (et qui sont pourtant ô combien croustillants)! Vivement les prochains, tous mes encouragements pour cette nouvelle catégorie d’articles qui donne encore une autre dimension à ce blog et le rend d’autant plus riche.

  13. Alpha dit :

    C’était génial cette petite histoire, j’ai bien ri! Bravo pour ton style piquant :)

  14. exilda dit :

    Ce billet ne me botte pas à cause du sujet même si l’Histoire est l’une de nos passions communes.
    (D’ailleurs, je te conseille le petit livre « La femme au Moyen-âge » de Jean Verdon.)
    Je trouve que ce style ne va pas avec l’univers de ton blog mais c’est mon avis personnel !
    Cela dit, j’adore ta façon d’écrire et tu m’as vraiment fait rire, notamment avec : « ce sang-chaud entend bien nous la décongeler ! ».

  15. Patricia dit :

    Vu la longueur de l’article, je ne pensais pas le lire jusqu’au bout… et en fait,
    de paragraphes en paragraphes, ton style et ton humour m’ont littéralement captivé !
    J’ai franchement adoré !
    Super blog, supers photos, tu es magnifique. Je ne suis jamais déçue de passer par ici.

  16. ranette dit :

    oh c’est genial ce que tu as fait !!! j’attends deja la suite avec une grande impatience ! Et comme le disent les autres, ton style d’écriture est formidable.
    Au sujet de Philippe Auguste, je ne connaissais pas cette histoire, alors merci !

  17. Morgause dit :

    Haha excellent ! Je veux encore d’autres histoires ;) ! Mais dieu que ça devait être terrible d’être une femme à cette époque !

  18. Josephine March dit :

    Une plume subtile, originale, cultivée, stylée et drôle !! Ce blog est un magnifique ouvrage que tu rédiges et illustres peu à peu. Je te suis depuis le début et je me demande combien il pèserait s’il était fait de papier !! Bravo !! Et merci ! Définitivement mon blog favori !

  19. Interesting article. Really love the sarcastic tone, heh, heh! ;-)

  20. Lenelaï dit :

    J’ai adoré te lire!

    Un article très intéressant et bien écrit sur cette facette peu connue de l’histoire. Je m’occupe désormais d’intégrer « aiguillette » à mon vocabulaire quotidien :p

  21. Tribert dit :

    qu’il est plaisant de te lire !

  22. Ce fut un long retour de voyage, mais était certainement en valeur la lecture! Je pensais que je cound’t finir jusqu’à la fin, mais j’ai trouvé ça vraiment amusant et vraiment intéressant .. Merci pour ce partage.

    http://www.boostyourbustreport.com

  23. bulleblue dit :

    Superbe article ! Je connaissais l’histoire mais j’ai adoré ta façon de la raconter. Je m’étais déjà fait la réflexion que la pauvre Ingeburge n’était pas bien rancunière, mais après 20 ans au cachot la pauvre a dû saisir sa chance de sortir de ce trou à rats ^^’

  24. Camille dit :

    Merci beaucoup Louise pour cet article captivant et très drôle !

    Bonne journée !

  25. Caroline Viard dit :

    Encore encore !

  26. Guilaine dit :

    En terminant cet article je suis déjà impatiente de retrouver les suivants sur ton blog! =)

  27. Morille dit :

    « La question en question », brillant. J’ai pouffé bêtement.

  28. Mlle Camélia dit :

    Merci pour ce bout d’histoire conté de façon si rafraichissante! xx

  29. Luce dit :

    Cet article est captivant ! L’histoire médiévale me parle peu, mais je n’ai pas pu décrocher. Tu as dû passer des jours à l’écrire non ? En tout cas j’attends le prochain avec impatience :)
    Oh et, tu avais dit que tu gardais certains textes pour peut-être les présenter un jour à un éditeur… Ceux que tu postes ne feront-ils donc pas partie des heureux élus ?

  30. marina86 dit :

    Excellent ! Encore, encore !

  31. fouduroy dit :

    Juger ce glorieux Philippe Auguste à travers le prisme crasseux du socialo-progressisme actuel ne serait-il pas de l’escroquerie intellectuel poussée à son paroxysme? Quant à réduire mille ans d’épopée féodale à des buchers et à des inquisiteurs, n’est-ce pas là la plus belle preuve de votre inculture, de votre ignorance ou pire, de votre malhonnêteté intellectuelle? Vous pourriez plutôt user de votre si belle plume pour nous parler du couple présidentiel Flamby et sa journalope (ou sarko et sa guitariste de pacotille), incarnation parfaite de l’insignifiance, de l’inélégance et de la vulgarité la plus crasse, ce serait plus drôle. Ces malotrus qui ont porté au pinâcle un projet de « mariage pour tous » alors qu’ils ne sont, eux-même, pas mariés et qu’ils ne le seront jamais. Mais passons. Quant à votre interrogation sur « On ne sait si la cour est vraiment capable de placer le Danemark sur une carte », bien mieux que cela très chère, ils étaient même capables d’aller bien plus loin, en Terre Sainte par exemple, et ce sans boussole, ni carte, ni GPS. Donc voyez-vous ma pauvre, nos Rois qui ont fait la France n’ont certainement pas de leçon de géographie à recevoir d’une scribouillarde boboïsée de votre espèce. Initiez-vous petite dame et apprenez que nos Rois qui ont fait la France sont, eux, éternels contrairement aux usurpateurs et aux voleurs professionnels de la république UMPS qui défilent les uns après les autres tous les 5 ans avant de finir systématiquement dans les poubelles de l’histoire tant leur travail pour la France et les français est contraire à leurs intérêts. Pensez-vous franchement que dans 790 ans une quelconque intellectuelle de broussaille telle que vous s’aventure à griffonner le même genre de billet sur Flamby et sa journalope? Non car les français les auront bien vite oublié.

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